Je suis toute mouillée et toute frippée
puisque je t'ai attendu
à l'endroit où tes conquètes s'échouent
en peines éphémères, du moins pour la plupart
Je t'ai attendu ici croyant que c'était le lieu où tu choisissais
où tu séduisais. En tout cas c'est ce qu'on m'as dit
mais là tu jettes tu abîmes parfois. Aujourd'hui tu méprises
je raye tout de suite de mon carnet cet informateur
il a probablement comprit que moi aussi je ne jouais pas franc jeu
que je n'étais pas amie avec cette superbe femme : ce papier glacé, ...
Je t'ai attendu je me suis décroché de la réalité
oubliant que tu ne t'es jamais intérréssé à moi
Mais l'espoir s'applique a montrer nos envies
a chevaucher nos limites
Je suis une page que tu n'as jamais voulu lire, caresser
sous cette pluie presque ininterressante
mon encre n'a pas couler, je suis la même à jamais
et là en me regardant dans cette flaque finissante
je me surprends a apprécier ce corps dessiner par la pluie
et que l'espoir toujours présent commence a sécher :
un peu moins déguiser un peu plus moi
Tu ne t'interresses pas à moi c'est mieux
que d'être utiliser, jeter puis oublier
L'espoir cherche un nouveau chemin
en constatant la peine que tu pourrais me faire
Les petites peines de tes femmes non amoureuses
me permettent de faire le tri dans mes chagrins
Les encres laissés entre mes lignes
par des gens déplacés, non aimés
ont disparus mais certaines ont laisser de légère cicatrices
qu'un peu de poussière du passé peut rendre douloureuses :
Ce pollen fertil en souvenirs que des sirènes crachent
sur les présents des personnes se désinterressants d'elles
Bien sur la blessure de ton indifference est la plus vive
mais mon amour pour toi m'a dit l'espoir est une fleur
vivant dans un très grand jardin où d'autres fleurs pourront éclorent