Je cueillerai tes cils
ceux tomber bien entendu
pour les garder en souvenir Puis puiserai dans tes larmes les flux des bonheurs futurs Construirai sur ton corps une forteresse et des clôtures pour que j'y puise dormir sans peur des bruits extérieur et pour que personne d'autres que moi l'utilise Tes yeux pondront les mondes oubliés ceux dont j'ai révé D'une terre rouge tes lèvres accueilleront notre jardin le plus secret le plus fragile et le plus fertil et moi je te donnerai ma main, mon soufle peu en comparaison