Tiens : il y a encore des étoiles dans le ciel !
En fin de compte ce ne sont pas des morts,
en-dessous de nos pieds
Elles ont viré leurs vieux vêtements,
et se muent en bonheur ravivé.
Je te dis tous ce que je te reproche : pêlemêle.
Stop : toutes tes interventions, je les tords.
Il y a peu pour lier :
nos destins à tous deux. Tu le sens ?
Le mal que tu nous fais à t’espérer.
A t’espérer et rêver autrement et d’ailleurs,
Stop, laisse-moi parler : pour une fois qu’on se parle,
sans que tu m’étouffes.
Pour une fois que je suis la plus égoïste
et que dans le futur je le serai encore !
Vivre loin de toi m'est presque impossible.
Mais en t’écoutant je sais qu’il le faut,
ou du moins m’inventer autrement à tes côtés.
Oui, je sais : je dois vivre pour toi à toutes heures.
Pas une seconde pour moi, pour mes amis que tu détestes.
Tu me voudrais seule !
Pour que seule tes ailes m’entourent
Me privent de mon air et brûlent mes racines.
Tu as toujours voulu me modeler,
au goût et aux formes de tes starlettes.
Mais je n’ai pas été fabriquée,
dans la même matière !
J’ai voulu aussi changer quelques contours :
de ton être : pas tout, assez pour me réconforter !
Je n’aurai pas dû : c’est bête !
Je te reproche de me détruire.
Et je veux te faire la même chose !
Je ne peux avec toi rien construire.
Et te voilà me reparler,
ces stars à qui on rajoute des ettes.
Vis avec ton papier glacé !
Je n’accepte plus les restes
Les autres se sont préservés, à mon tour.
Même si je laisse une main et un œil à porter
Respirer loin de toi m’est presque impossible.
Mais en te vivant je sais qu’il le faut,
ou du moins me réinventer autrement à tes côtés.