Je cours sur les lignes que tu dessines
J'oublie le conditionnel
parfois
pour ne parler qu'avec le son de mon propre futur
Je cours sur les lignes que tu me destines
Mais
à bout de doutes
m’étouffant aux souffles que tu me prêtes
Je m'arrêterai sans faute brusquement
Sauterai sur mes propres fils
que j’écrirai avec le sang de ma vie
Tu as ta place, si tu veux, auprès de moi
Mais pas celle que tu a en ce moment
Depuis quand ma vie tu la dessines ?
Je joue à la marelle
pour toi,
Car le chemin de ton paradis j’ai du mal a le franchir