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Le mauve dans le jardin parfume, endolore.

Mais ne fait pas oublier

La tête tourne depuis que j’en ai fait prisonnier dans la maison.

C’est beau et lumineux mais la nuit :

ça empoisonne jusqu’à la tristesse.

 

Les pensées chagrines ne peuvent s’envoler ;

même quand le bonheur envahit jusqu’à la raison.

Ma ronde : conséquence de mon infini peine ne veut pas s’arréter.

Je tourne, lourde de souffrance, malgré tout reste la passion

qui en feu entretient l’espoir et le mauve me le rappelle.

 

Les morts nous rongent malgré leur présence.

Ils ne veulent pas être oublier.

Mauve : l’odeur agréable au départ, lourde maintenant tel un poison.

Le mauve nauséabonde toujours la nuit.

Mais chante : « les beaux jours arrivent ».

 

Le mauve, le soir, pèse sur les chagrines pensées.

La tristesse a toujours des lueurs d’espoirs malgré ses raisons.

Sur nos peaux légères, rengainas éparpillées qui ne se font pas oublier.

Même insupportable la nuit le lilas donne des sourires en effusion.

Le mauve agrippe à nous jusqu’à ce que l’été arrive.

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