Il chevauchait l'éternité
mais ses rimes se sont brisées
il a chuté
arrachant quelques poignées d'années posthumes
à son imposante monture
la crinière artificielle qu'il avait poser à coups de stylo
sur sa tête c'est envolé laissant quelques mots
Ils chevauchaient l'éternité
ces poètes d'endurance
les pages qu’ils lui avait donner a manger
N’étaient que feu lent sans intensité
10 ans, 20 ans avant qu’on les oublient
30 40 ans avant qu’on modifient puis qu’on oublient
Leurs phrases posés aux vents
Leur amour leur colères leur larmes