a s’enivrer aux sueurs de la lune
a se droguer aux humeurs du soleil
les étoiles vacillent,
on mauvaise mine
avec ce teint cassé
elles ne peuvent plus écrire l’avenir
leur avenir
certes elles ont toujours été blanches
mais cette pâleur était accompagné d’un éclat lumineux
qui a fondue sous leurs excès
voilà que quelque unes tombent
en partie sur terre
à l’abris nous regardons ces blocs minéraux
se transformer en larmes solides …
ces lames qui griffent notre sol ne soulagent pas …
un suicide ne soulage personne …
quelques pas dehors pieds nu
tu t’étonnes
tu pensais que lorsque
tu marcherai dessus
tu te couperai les pieds
mais non ces corps sans vies
sont devenu de la boue puante
toi qui lisais ton avenir sur leurs joues tout les jours
tu ne t’es pas rendu compte que leur peau criait la fin ?
tu es un piètre voyant
et elles des faux oracles
elles se sont cristallisées dans leur paresse
puis fondu à la passion du soleil