comme l’enfant qui traîne derrière lui le ciel et
dont la peau est incrustée de terre
Comme l’enfant qui après une journée heureuse cours à la maison à l’appel de sa mère
Je m’avance vers toi sans patience j’effleure tes lèvres d’adulte calme, sérieux
Et dans tes bras je te raconte ma capture du ciel mes genoux en sang et toutes ses joies qu’un enfant tel que moi a puisé dans une journée d’été
Qu’il est bon le soir venu de te retrouver qu’il serai meilleur de t’avoir parfois la journée près de moi
Je traîne le ciel derrière moi le soleil a posé quelques écailles sur moi tout contre la terre et le vert
capturés lors de roulades et autres expériences