Mes rêves vont crever
à force d’être arrosés :
par tes « mais », tes « tu ne peux pas »,
mes trêves : oui les miennes.
Je suis la seule signataire
de ces fausses paix !
La seule à essayer d’arranger,
à ranger les armes : ces mots dures.
Mes trêves donc : pourrissent.
J’ai mal, je t’aime
et toi : j’ai un doute !
Mes rêves crèvent
et les tiens s’ épanouissent.
Pourquoi n’avons-nous pas
des rêves communs ?
Mes souffles, tu ne les supportes pas.
Tu aimerais étouffer mes pas
Je nous accorde une dernière chance !
Non : accordons-nous une dernière chance !