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Cette poussière d'année est impossible a oublier.

Je le sais !

Même pas la peine d'essayer.

Et les longues traînes tissées par ce moment

effacent le bonheur,

dorment violemment dans les sillons structurant désormais mon âme.

Cette poussière d'année, dans mon âme : incrustée

à jamais,

sera sur ma vie exposée.

Et les lianes nées de cet épouvantable moment

bravent mon bonheur.

 Allument ceux qui ne s'éteignent jamais : mes anciens drames.

 

L'amour ne meurt pas non plus : fidélité à l'âme.

Mes larmes irisées de nuances sombres

me noient entièrement

me broient éternellement.

Se sera pas la première fois,

se sera pas la dernière fois

Ces creux, ces trous rien ne les comblent;

cette âme qui me manque : me colore de larmes.

 

Les traînes, les lianes : peu importe comment on les appelle, les décrit, les crie,

créent un lieu lasse dans mon âme affectant probablement mon corps aussi :

nouvel organe étalé inutile avaleur de vie, vomisseur de temps, de souffle coagulé

et avec le manque, la perte, l'infini tristesse par le bonheur sera caché, un peu gâté. 

Oui, je sais qu'a nouveau heureuse je serai

oui, à nouveau heureuse je me connais

 

 

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